Liste, incomplete, de ceux qui nous ont sauvé la
vie,
au péril de la leur !
Le Docteur Roy et son épouse, a Soissons, les seul a qui Pierre faisait
suffisamment confiance pour leur donner son adresse a Paris
Mr Hombrouck, Chauffeur, qui file a Soisson prévenir l'ingénieur des
Ponts et Chaussées de la venue de la Gestapo a Laon pour arrêter Pierre
Pene.
L'ingénieur des Ponts de Soisson dont le nom nous échappe, il part
immédiatement a Paris alerter sa soeur, doctoresse.
Le soeur de l'ingénieur des Ponts de Soisson, profitant de la liberté de
circulation dont elle jouissait en tant que médecin, va alerter Clotilde. Elle
savait que Françoise était juive et voulait la faire prévenir.
Mme Babut héberge Pierre apres l'intrusion de la Gestapo a Laon.
Antoinette Dalin, pourtant secrétaire particuliere du préfet de police et mariée
avec un haut fonctionnaire vichyste, cache Annette et Florence dans une école
d'infirmieres a Versailles en avril 44.
La directrice de l'école d'infirmieres a gardé quelque temps Annette et
Florence, pensant sans doute qu'elle protégeait des enfants juives.
Pierre Turbil, entrepreneur, héberge Pierre apres l'intrusion de la
Gestapo a Laon. Il projettera ensuite l'évasion de Pierre de sa prison, et
avait trouvé un endroit pour cacher sa famille.
Les Roumens, bien que partisans de Pétain, organisent le séjour de Didier Pene
dans une colonie catholique a N.D. du Gerson, Arcis le Ponsard dans la Marne.
Ils habitaient l'immeuble voisin dans le meme groupe d'immeubles, et, lors de la
présence des soldats allemands dans l'appartement, Suzanne Roumens est montée
sur le toit de son immeuble pour recevoir le message d'Annette demandant que le
téléphone et le courrier soient interrompus. Simone Roumens suivait parfois
Annette a vélo pour vérifier qu'elle n'était pas suivie. Mr Roumens pédalait
toutes les semaines a la colonie pour vérifier que tout allait bien.
Suzanne Roumens et le pere Renhas ont emmené Didier a travers bois pour le
cacher dans un monastere, ayant pris pour des agents allemands le Dr Roy et un
ami venus voir comment Didier allait.
Lors de l'évasion de Pierre et de Roland Farjon, ce dernier, qui avait pourtant
de son propre aveu "donné" Pierre aux allemands, lui a sauvé la vie en
l'aidant a marcher: Pierre était blessé au poignet.
Le directeur de l'usine Farjon a La Croix Saint Ouen organise
le voyage de Pierre et Roland (son patron il est vrai) vers Paris et les
accompagne.
Le chauffeur de l'usine Farjon et son aide qui transportent Pierre et Roland
cachés dans une caisse sous un tas de charbon. A chaque point de contrôle
allemand ils tapent sur la caisse.
La famille Farjon, a Paris, oriente Pierre vers le Dr Morax qui pourra
l'héberger.
Le Docteur Morax, grand ophtalmologue parisien, dont la femme juive est
récemment partie, héberge Pierre.
Le Docteur Funck-Brentano, chirurgien, a opéré le poignet de Pierre qui
avait été blessé lors de son évasion.
La bonne des Morax parvient a faire partir la police française qui
recherche Mme Morax, évitant ainsi l'arrestation de Pierre.
Mr Marotteau, ingénieur, héberge Pierre dans son appartement du XVIIIeme
arrondissement.
Un entrepreneur dont le nom nous échappe, héberge Pierre en bordure du canal
Saint-Martin.
Un couple d'ouvriers brossiers hébergent Pierre a Chennevieres sur Marne.
Un ami d'Hélene Franckel (parente de Françoise) héberge Pierre.
Jeanine Molaye, "bonne" de Pierre et Françoise, faisait fonction d'agent de
transmission. Elle a accueilli les allemands venus l'arrêter dans sa chambre de
bonne, rue de la Tourelle, avec une grande dignité et sera emmenée une journée
en détention. Elle est restée avec les Pene malgré l'insistance de ses parents
pour qu'elle retourne a la campagne. Pendant les trois jours d'occupation de
l'appartement par les soldats allemands, apres l'arrestation de Françoise, elle
devait faire les courses sous la surveillance d'un de ces allemand.
Denise Quivy amie et camarade d'université de Clotilde, a sans cesse
fourni son aide. Elle a offert sa maison de Bures sur Yvette pour cacher
Annette, Florence et Olivier pendant quinze jours apres l'évasion de Pierre.
Elle transmettait les messages de Pierre transmis par son frere.
Le frere de Denise Quivy, médecin, recevait Pierre dans son cabinet
afin de transmettre les messages de Pierre envers sa famille. Il les donnait a
sa soeur.
La boulangere de la rue des Princes recevait de Denise Quivy les
messages de Pierre et les tranmettait a Jeanine.
Les concierges de l'immeuble de la rue de la Tourelle téléphonaient en
cas de visite "louche" et ont effacé, a la demande de Françoise apres l'évasion
de Pierre, tous les appels téléphoniques pour éviter de compromettre des
résistants.